Bison et Zouzette

Bison et Zouzette

Finir en beauté...

Voici le dernier article de notre escapade en Nouvelle-Calédonie.

 

Nous comptions initialement clore notre séjour par un périple à vélo en Nouvelle-Zélande. Là-bas aussi, la saison fraîche est installée, mais avec la neige et tout ce qui se rapporte à un hiver digne de ce nom. Ce détail nous avait échappé. Difficile de pédaler dans le froid avec des vêtements légers et des pneus Décathlon ! Nous avons de ce fait opté pour un périple en voilier. Or pas moyen de dégoter un bateau en manque de skippers novices, que ce soit pour naviguer dans le secteur ou bien pour vadrouiller dans les atolls voisins. Il fallait changer nos plans. Nous avons finalement choisi de terminer notre séjour dans les Iles Loyautés, grandes îles rattachées au large de la Nouvelle-Calédonie et rattachées au pays.

 

Nous venons donc de passer deux semaines de vacances sur les îles de Lifou et Maré. Aigue marine, azur, ciel, nuit, turquoise, cyan… nous avons visité une large partie de la palette des bleus. On vous laisse quelques photos sans plus de commentaire.

 

Bien sûr, nous nous sommes baignés tous les jours. Et sous l’eau, l’émerveillement était toujours au rendez-vous, bien que la température soit plus fraîche (car c’est l’hiver) : mer à 23°C… alors que nous étions habitués à 28°C.

 

Une grande nostalgie nous envahit également à l’idée d’abandonner la tente canadienne qui nous a encore servi de toit pendant ces vacances. On est tombés sous le charme de son petit côté décalé. Elle est un peu détendue et a été rafistolée à de nombreuses reprises, mais elle est toujours très fonctionnelle et on espère qu’elle servira encore à d’autres campeurs.

 

Comme vous pouvez le voir, l’ambiance « vacances » était au rendez-vous. Nous avons été très chaleureusement accueillis dans les deux îles et avons beaucoup appris sur la culture mélanésienne : Pierre a été initié à l’épluchage de cocos sur une barre à mine, on a découvert les propriétés curatives de certaines plantes qu’on ne retrouvera jamais en France, on a mangé de la roussette (une chauve-souris locale), etc. On a par ailleurs vu une baleine sauter hors de l’eau dans un élan foudroyant et retomber dans un « splatch » retentissant…

 

… et on est retombés en adolescence.

 

En tout, nous aurons passé 11 mois dans le Pacifique… c’est-à-dire suffisamment pour avoir envie d’y revenir, d’en découvrir plus. Cet océan est si grand et les îles et archipels y sont légions.

 

Nous profitons aussi de cet article pour vous remercier de nous avoir lus. Spéciale dédicace à tous ceux qui ont en plus commenté (par mail, sur le blog, via Whatsapp ou Viber). On attendait toujours vos réactions avec impatience. Si, si ! C’était vraiment agréable de pouvoir partager un peu de ce que nous avons vécu avec vous malgré les 22 000 km de distance. Merci pour votre enthousiasme et vos échanges. On saute dans l’avion dans deux jours avec en ligne de mire le plaisir de vous retrouver à l’arrivée !

 


27/07/2017
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GR® Nord

ENFIN ! Après deux tentatives avortées pour cas de force majeure : en janvier à cause des crues liées aux fortes pluies et début mai à cause du cyclone Donna qui passait par là, nous avons ENFIN eu la possibilité de parcourir le sentier de Grande Randonnée de la Province Nord. Spéciale dédicace à Kat et Vincent… on aurait adoré partager cette marche avec vous. On n’a pas arrêté de penser à vous !

 

Il faut croire que notre obstination a eu raison des mauvaises conditions météorologiques car nous avons marché 4 jours sous un temps ensoleillé, avec des températures idéales même si les nuits en hamac nous ont semblé un peu fraîches… Rien de plus normal : ici c’est l’hiver depuis le 21 juin. Ce GR se situe dans la chaîne montagneuse surplombant la côte Est. Les paysages sont variés : on traverse beaucoup de forêts tropicales humides mais aussi de savanes à niaoulis. On a même rencontré quelques pins (des vrais comme chez nous) ce qui est assez rare ici.

 

Savane à niaoulis derrière une mini pinède !

Forêt tropicale… « Là ! Tout n’est qu’ordre et beauté. Luxe, calme et volupté… »

Le sentier est très bien aménagé. Les étapes sont d’une longueur raisonnable : 20 km pour en moyenne 900 m de dénivelé par jour. Cela laisse le temps de faire des pauses pour profiter pleinement des points de vue, de la végétation luxuriante et de la faune locale. Nous avons croisé la route d’une biche, d’un cerf et de plusieurs cochons sauvages. On a râlé après les jacassements des corbeaux calédoniens, en scrutant à l’inverse la présence de perruches vertes et rose.

 

Ce que j’aime pardessus tout ce sont les paysages de rivières entre roches et forêt, les trous d’eau et leur irrésistible invitation à la baignade…

 

Ce que Pierre aime pardessus tout c’est de se balader toute la journée torse-nu avec son sac à dos...

 

Cette marche a aussi été l’occasion d’approcher la vie en tribu puisque chaque étape du GR se termine dans une localité où sont aménagés un faré et une case pour les randonneurs. Nous avons ainsi dormi dans les tribus de St Thomas, Pombeï et Ouanache.

 

Faré d’accueil à l’avant d’une case traditionnelle

Pour la nuit, nous avions nos hamacs. Avec les sacs de couchage glissés dedans, cela passait tout juste d’un point de vue température. Même Pierre a eu un peu froid avec son duvet d’été, c’est dire !

 

Côté gastronomie, nous avons pris des repas sur place : ignames, taros, salade de christophine et de pommes-cythère, cerf ou crevettes. Mention spéciale pour le yaourt maison aux fruits de la passion ! C’était particulièrement agréable d’être accueilli dans ces villages mélanésiens. Le dernier soir, nous avons pu discuter avec Jacques qui est membre du sénat coutumier (haute autorité « administrative » kanake). Nous en avons appris un peu plus sur l’organisation de la société tribale du pays. La constitution de ce sénat traduit la volonté d’être reconnu comme le peuple premier de l’île et le souhait d’un rééquilibrage des droits entre les kanaks et les autres populations, quelles que soit la tendance politique du moment.

 

« L’économie de marché et l'argent ont été progressivement intégrés dans la société kanake, provoquant la transformation de pratiques ancestrales. Ils ont introduit la notion d'individualité, au détriment de l’intérêt collectif (famille, clan, tribu), pour l'acquisition de biens matériels. Petit à petit, le rapport que l'homme kanak entretenait avec sa terre s’est ainsi transformé. » Extrait du guide du GR Nord

 

Une photo qui illustre un peu le propos précédent. Trois symboles : jalonnette de balisage, sculpture mélanésienne traditionnelle et douilles de fusil… Convergences entre patrimoine culturel traditionnel et « modernité » importée par les colons.

Sur le GR, il n’y a pas souvent de pont et la traversée des cours d’eau se fait à gué. Il faut donc se déchausser plusieurs fois dans la journée. Pieds nus sur les galets avec mes ampoules… j’ai connu des moments difficiles ! Quand il pleut, les crues peuvent être brutales et le franchissement des rivières peut vite devenir dangereux. Il existe de petits abris le long du sentier en cas d’augmentation rapide du débit des eaux.

 

Tribu de Pombeï (en bas à gauche, le faré et la case d’accueil)

Rivière à l’entrée de Pombeï et balisage XXL sur l'autre rive

Nous avons bien profité de ces quatre jours de marche. Nous les avons un peu abordés comme un pèlerinage d’au revoir à la Grande Terre. Il nous reste moins de deux semaines à passer à Koumac. Après quoi nous partirons déposer nos valises à Nouméa, avant de prendre l’avion pour passer la plus grande partie du mois de juillet à Lifou et Maré, deux îles au large de la côte Est de la Grande Terre.

 

La voiture est vendue, ce qui rend plus palpable l’imminence de notre départ ! Depuis quelques temps, mon regard commence à s’accrocher à tous les détails. C’est comme si je voulais garder une trace de tout ce qui va de soi depuis un an mais qui nous manquera une fois de retour. Parmi tant d’autre : la porte de l’appartement toujours ouverte sur l’extérieur, le ciel remplit d’étoiles grâce à la faible pollution lumineuse, le linge propre qui sèche en 1h dans le vent tiède, les bonjours souriants des passants.

 

On vous embrasse et on peut maintenant vous dire concrètement : à bientôt !

 


28/06/2017
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L'île de Lifou

Qu’on se rassure, nous n’avons pas été emportés par un cyclone, ni terminé dans les entrailles d’un requin bouledogue… Nous étions simplement occupés à prendre du bon temps ces dernières semaines, à tel point que nous n’avons pas trouvé celui de trier nos photos et de s’installer derrière l’ordinateur pour écrire un article.

 

Depuis nos dernières nouvelles, les amis sont rentrés et Pascale, l’une des sœurs de Pierre, a partagé notre compagnie pendant trois semaines.

 

Nous sommes partis à la découverte de l’île de Lifou durant quelques jours. Voici un petit compte-rendu en images de notre dernière épopée.

 

Les frangins au cœur de la jungle de Lifou… entre grottes, mer et cocoteraies !

Lifou est une des trois îles Loyauté qui font face à la côte Est de la Grande Terre. Elle a notamment été mise à l’honneur dans un Ushuaïa de Nicolas Hulot, notre actuel ministre de l’écologie… et c’est comme ça qu’on raccroche en même temps à l’actualité ! Bien plus grande que l’île des Pins (Lifou a la surface de la Martinique pour moins de 10 000 habitants), elle offre au même titre : des plages magiques au sable blanc, à l’eau turquoise et à la végétation paradisiaque. Une réminiscence du jardin d’Eden…

 

La plage de Kiki se gagne après une marche en forêt. Petite crique bordée de falaises calcaires, c’était un vrai coup de cœur !

L’île est parcourue de grottes calcaires souterraines qui communiquent entre elles et fournissent un gigantesque réservoir d’eau douce, en même temps qu’un spectacle absolument splendide. Nous en avons visité une qui nous a laissé un souvenir impérissable. Mais je ne peux pas ici publier de photos, car il s’agit d’un endroit préservé et la coutume kanak nous soumet à la volonté des propriétaires des lieux de ne diffuser aucune image sur Internet.

 

Voici néanmoins une courte description. A l’extérieur, la roche gris-blanc se dévoile derrière la cascade d’arbres et de lianes qui forment la forêt. Au niveau du sol, elle ouvre un gouffre en découpant des stalactites dans le calcaire. Nous nous apprêtons à entrer les mâchoires de la terre. La luxuriance de la végétation qui plonge sur les parois partout où le soleil dépose ses rayons donne au paysage un visage vivant et rassurant. Au fond, la grotte est inondée d’eau douce. Les rayons du soleil en percent les bleus, formant des tâches turquoise intenses dans le manteau de fluide bleu profond. Il faut ensuite s’immerger et nager entre les stalactites pour accéder au cœur de la grotte. Justine nous guide à travers ses huit salles chacune portant un nom de code évoquant un phénomène de concrétion rocheuse emblématique : Blanche-Neige, Dark Vador, la caverne d’Ali Baba… Les cristaux scintillent de quartz et les stalactites millénaires qui grandissent d’un centimètre par siècle invitent au respect du spectacle que nous contemplons.

 

On aura l’occasion de vous montrer les photos à notre retour !

 

Une facette plus sauvage de l’île : les falaises de Xodre

(se prononce « Rodjé »)

Le tourisme est une des uniques sources de revenus de l’île. Pour autant, très peu d’aménagements sont faits en la matière. Pas de grande chaîne d’hôtel, de club, de grand restaurant, d’aménagement nautique moderne. Cette île appartient à ses habitants, les Kanaks, et non aux Hilton et autres lobbies du tourisme. En dehors des plages « phares », quelques sites remarquables sont indiqués sur une carte. Mais on trouve très peu de panneaux sur les routes et les demi-tours sont monnaie courante. Pour découvrir certaines beautés cachées, il faut s’arrêter, prendre le temps de discuter et demander la permission. Toutes les terres appartiennent à des tribus, on y accède rarement sans guide. L’énorme avantage est que l’authenticité de l’île est parfaitement préservée. Où dans le monde peut-on encore se retrouver seuls sur ce type de plages ?

 

Les habitants de Lifou se contentent de peu. Ils vivent dans des habitations traditionnelles (cases) ou plus modernes (maison avec toit en tôle). Leur confort est sommaire, la vie a lieu en extérieur. Ils consomment surtout de ce qu’ils cultivent, chassent et pêchent. On ne peut pas compter sur les épiceries qui ont de nombreux rayons vides. Sur les étals des marchés, on trouve uniquement les produits de saison : pamplemousses et ignames en ce moment. Et puis il y a tous les produits du lagon : les coquillages, les poissons. Entre autres spécialités culinaires, on mange le crabe de cocotier ou la roussette (grande chauve-souris présente sur l’île).

 

Nous avons beaucoup apprécié notre séjour là-bas en compagnie de Pascale ! Nous y retournerons plus longtemps au mois de juillet, pour une fois encore prendre le temps de goûter à ses joyaux et marquer agréablement la fin de notre voyage.

 

 

Notre retour à Koumac depuis quelques jours a le goût du départ qui approche. Hier, nous avons lavé la voiture pour faire des photos dans la perspective de la vendre ; mamie a décidé de garder Yumi à partir de maintenant, il est devenu grand et plus sage ; nous devons rendre les clés de l’appartement dans un mois… autant d’éléments qui nous obligent à penser aux préparatifs avant décollage !

 


05/06/2017
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Encore des "tourisses"* !

* « touristes » pour le Calédonien

 

Ca y est… nous accueillons en ce moment nos deuxièmes visiteurs : Katiana et Vincent, qui se sont très rapidement mis dans le bain.

 

Il faut dire que l’air est bien plus doux depuis deux semaines. Terminées les grosses chaleurs de l’été austral. On respire ! Presque un peu trop car le vent a tendance à souffler en rafales. Après le cyclone Cook qui a traversé la Nouvelle-Calédonie il y a quelques semaines seulement, Donna (nouveau cyclone tropical) est actuellement à quelques centaines de kilomètres au nord du territoire et bouleverse la météo dans cette zone du Pacifique. Nous en faisons les frais ces derniers jours avec des pluies et des vents très violents, en particulier à l’Est. Le trafic aérien entre la Grande-Terre et les îles Loyautés est d’ailleurs interrompu le temps que Donna passe son chemin (normalement d’ici mercredi). Nous avons donc été contraint d’annuler nos 4 jours de randonnée sur la côte Est… grosse frustration ! Afin de l’évacuer au plus vite, j’enchaîne sans traîner sur nos dernières pépites de plongée :

 

Idole Maure (le Capitaine de l’aquarium dans Némo)

Et justement, plein de poissons Némo

Tortue verte ! Je suis très fière de ce cliché. Un moment génial !

Jusqu’à présent, nous avions bien profité et prenons notre mal en patience en espérant un retour rapide du beau temps… surtout pour les amis qui n’ont que quelques semaines pour découvrir les charmes du pays. Cela dit, leur cœur semble déjà conquis : Kat ne tarit plus d’éloge sur la végétation tropicale dense alors qu’Holtzy est comme un poisson dans l’eau.

 

Nous avons sillonné la côte Ouest puis la côte Est avec arrêts baignade sous les cascades.

 

La suite du programme aura lieu pour eux à Lifou (une des trois îles Loyautés). On attend leurs impressions et leurs conseils touristiques avec impatience !

 

Sinon voici quelques nouvelles en vrac :

  • Pour la rentrée, j’ai obtenu un poste dans l’internat dans lequel j’ai travaillé les deux dernières années. C’était mon premier vœu, je suis ravie !
  • Yumi grandit et nous réveille tous les matins à 4h45 pour se faire câliner. Pierre est ravi !
  • Je vais faire une nouvelle vente de bijoux jeudi lors d’une fête du village. Suspense !
  • Pierre s’est pris d’affection pour la planche à voile. Est-ce que quelqu’un peu s’arranger pour déplacer la mer en Alsace d’ici à ce qu’on revienne afin d’assurer la transition ? Merci d’avance !

 

On commence tout doucement à penser au retour et on se réjouit déjà à l’idée de vous revoir en août… En attendant, l’alerte cyclonique niveau 2 va être déclenchée ce soir à partir de 19h. Nous avons donc utilisé notre dernière « fenêtre Internet » pour envoyer cet article avant le confinement recommandé. Pas de panique tout de même : d’après les prévisions, Koumac devrait être une fois de plus épargnée par le gros de la tempête.

 


08/05/2017
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Coup de coeur !

A la découverte de la Grande Terre, nous avons tiré la carte « Bourail », petite commune de 5500 habitants sur la côte ouest à 2 heures de Koumac… la porte d’entrée du « Far West calédonien » !

 

A l’instar de Hienghène et de sa « poule », rocher emblématique du lieu, Bourail a son « bonhomme ». Dans les légendes kanakes, il représente de gardien de la porte des morts.

 

Vue sur la baie des Tortues. A droite : le bonhomme de Bourail, gros rocher séparé de la falaise (qui d’ici à l’air petit).

Ci-dessus : les deux bonhommes ! (la vue est prise de l’autre côté cette fois)

La baie des Tortues ou un petit goût de Bretagne

Catégorie « coup de cœur » : l’auberge de jeunesse de Poé ! On peut réserver un emplacement pour la tente et avoir accès au panel de services qu’offre l’auberge : casier avec vaisselle personnelle, cuisine, frigo individuel, sanitaires, canoë à disposition, matériel de pétanque, volley, badminton, jeux de société… Un véritable espace de partage et d’échange. L’accueil est en plus excellent ! Bien entendu, il y a un accès direct à la plage de Poé, longue de 17 km, sable blanc et compagnie…

 

C’est un lieu de détente idéal pour se ressourcer et profiter du calme du bord de mer.

Voilà le mode d’emploi :

 

Ces mois-ci, la visibilité en plongée sous-marine était assez médiocre. Une explication à chaque fois différente nous est donnée : la pluie ramène des boues charriées par les rivières jusqu’au lagon, les sédiments de la mine polluent le lagon, la température de l’eau est trop élevée (en ce moment entre 27 et 28°C), il n’y avait pas eu de cyclone depuis plusieurs années donc pas de grand nettoyage, il y a trop de vent et donc de la houle, etc.

 

Pour éviter l’eau trouble, il faut prendre le bateau et se rendre aux abords des îlots, ou s’approcher du récif de corail et rester en faible profondeur. Nous avons ainsi découvert l’île Verte et ses eaux protégées.

 

Nous avons également participé à une soirée d’observation de ponte et d’émergence de tortues marines, la plage adjacente au « bonhomme » étant l’un des principaux sites de reproduction des tortues Grosse-Tête. Nos sentiments sont mitigés. L’association accepte 45 personnes chaque soir ce qui nous paraît beaucoup trop. Le topo informatif sur les tortues est très bien fait, par contre l’observation nous a paru très artificielle. Nous avons eu droit à un « lâché » de bébés tortues (sur le mode « galinettes cendrées ») alors que nous nous attendions à les voir émerger du sable. En plus, sur les trois groupes du soir, un seul a pu observer une ponte. Le pour : l’argent récolté est réinvesti dans la protection des tortues marines. Le contre : l’ambiance est assez chimique et touristique.

 

Mais passons ! Ce qui est incroyable, c’est de se dire qu’une tortue revient pondre sur la plage même où elle est née, après 25 ans de tribulations dans les océans. Et elles voyagent loin ! On a retrouvé la présence de tortues nées en Calédonie sur les côtes d’Amérique latine. C’est un animal fabuleux dont on n’a pas encore découvert tous les secrets. Dans l’eau elles sont très gracieuses.  

 

Voici une des protagonistes sur le départ (quand je parlais d’eau trouble…) :

 

Dans ce secteur, il y a aussi de belles balades à faire au sein du domaine de Deva, un parc naturel protégé. On y découvre la végétation propre à la forêt sèche : droopy, goudronnier, arbre à virgule… Présente uniquement sur la côte ouest, cette végétation particulière a été défrichée à grande échelle pour créer de l’espace pour l’élevage. Apparemment, celle-ci ne recouvre plus qu’1% de la surface qu’elle occupait à l’origine.

 

Toujours des banians majestueux

Un niaouli géant

Si on prend un peu de hauteur, on a une vue imprenable sur le lagon. Le zigzag bleu foncé est une faille océanique connue sous le nom de  « faille Shark ». Avis aux amateurs de baignades à sensations fortes !

 

Il était bien difficile de faire une sélection de photos… c’est un lieu superbe ! On a déjà envie d’y retourner.

 

Comme on me l’a réclamé la dernière fois… pour ceux qui veulent savoir si Yumi va bien, je vous laisse en juger par ce portrait pris il y a deux jours !

 

Tata les amis !

 


20/04/2017
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