Bison et Zouzette

Bison et Zouzette

Explorations aquatiques

Il était temps pour nous de vous parler un peu plus d’une de nos activités favorites : la plongée sous-marine !

 

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Passons rapidement sur l’humiliation du passage de la combinaison : je sue sang et eau pour monter cette « seconde peau » au dessus des hanches alors que mon buste et mes bras nagent dans la partie supérieure de « l’uniforme ». Pierre c’est l’inverse : ça flotte autour du bassin et des jambes, là où sa musculature de nageur tend toutes les coutures au dessus des abdominaux. Triste constat morphologique ! Arrivons-en à l’embarquement.

Les plongées en Nouvelle-Calédonie se font au niveau du récif corallien. Il faut la plupart du temps compter une petite demi-heure de bateau. Un délai relativement long qui explique que la formule retenue soit la suivante : une heure de plongée, retour sur le bateau pour un encas réparateur, déplacement sur un autre spot et seconde heure de plongée.

 

En bref : double plaisir… et double du prix ! Mais s’il y a bien une activité que je n’imagine pas arrêter, c’est celle là !

 

L’eau est en ce moment entre 27 et 28°C… un petit bain dans lequel on se glisse avec plaisir. A ce stade, vous pouvez nous imaginer, Pierre et moi, en train de faire une mise à l’eau par bascule arrière à partir du bateau. Oui, on fait comme les pros dans les documentaires de Thalassa ! (L’évocation de cette image est destinée à susciter l’admiration des plongeurs non aguerris qui ne se doutent pas que 1. C’est facile à faire et 2. C’est bien plus simple que de descendre à l’échelle avec les palmes aux pieds !)

 

C’est à ce moment qu’on change d’univers. Les sens perdent leurs marques. Les sons nous arrivent uniquement de façon sourde. On est comme isolé dans un étouffement auditif dont le seul repère identifiable reste la régularité de l’oxygène inspiré puis expiré à travers le détendeur. Le masque nous met des œillères qui empêchent une bonne vue périphérique et oblige à des rotations du cou régulières pour ne pas manquer certains éléments du spectacle. Le corps progresse désormais à l’horizontale, on gonfle ses poumons pour monter et inversement, on expire au maximum pour atteindre de plus grandes profondeurs. Les bras sont quasi inutiles, un léger mouvement de palmes suffit à nous faire progresser entre les eaux. Les odeurs n’existent pas, le goût du sel se déguste en toile de fond quand on refait surface.

 

Ces poissons peu farouches sont des platax :

 

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Du bleu… un dégradé de bleu qui s’assombrit comme il s’enfonce le long du tombant. A faible profondeur, le soleil perce l’eau et fait danser ses rayons sur les coraux ; les grottes et canyons filtrent également la lumière pour donner plus de relief aux paysages aquatiques.

Côté végétal : des coraux blancs, ocre et violets contrastent avec des gorgones écarlates.

 

Un exemple de gorgone, en rouge au second plan (plongée à Koumac) :

 

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Côté animal : des poissons multicolores et brillants, des bénitiers colorés,  des limes électriques (sorte de coquillage qui ouvert et éclairé à la torche produit un filament électrique horizontal bleuté), des bancs de poissons évoluant de concert, des plus gros et plus solitaires comme les napoléons et quand on a de la chance : un –inoffensif- requin.

 

Requin pointe blanche

 

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Tout ce sur quoi on pose les yeux est fascinant : les coraux creux servant de nurserie à des myriades de petits poissons rayés et les anémones abritant leurs poissons clown si territoriaux ne sont que de maigres exemples.

 

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Il y a tant de détails et de nuances dans ce monde sous-marin qu’il me semble impossible de s’en lasser. Je précise également qu’on peut déjà voir beaucoup de belles choses avec les palmes, le masque et le tuba. Le requin ci-dessus a été photographié dans ces conditions.

 

Démonstration de palmes-masque-tuba -ou PMT, pour les intimes (acronyme récemment ajouté à mon lexique) :

 

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Nous n’avons par ailleurs pas encore eu la chance de voir des raies ou d’autres espèces de requins. Nous attendons avec impatience nos deux prochaines plongées ce mois-ci, à Poindimié et à Bourail ! Vous avez compris : on est mordu !

 

Et quand on revient sur terre, on pense à vous !



06/01/2017
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