Escapades vertes
Pour ceux qui ne le savent pas encore, nous avons décidé de laisser nos valises à Koumac. A croire que Patrick Timsit avait tord dans son sketch : Koumac est bel et bien un endroit accueillant ! Malgré la sécheresse du climat, bien d’autres avantages nous incitent à rester. Pierre a donc renouvelé son contrat jusqu’à la fin du mois de janvier et il se peut que cela se répète encore par après.
Cela ne nous empêche pas d’aller en week-end chercher la verdure dans l’est. De ce côté de l’île, on retrouve des ambiances de forêts tropicales humides où l’on marche et on transpire sans jamais sécher.
Nous étions à Hienghène le week-end du 5 novembre. L’image par excellence de ce village est celle de son rocher à la forme caractéristique.
La poule de Hienghène
Arrivée magistrale avec le bac… qui n’est pas sans rappeler Rhinau si on remplace les montagnes et falaises vertigineuses locales par la plaine d’Alsace.
Au programme : la randonnée des roches de la Ouaième ! Et qui dit paysages verdoyants, dit aussi plus de pluie. On entre justement dans la saison humide avec des nuages qui font des barbes aux sommets des montagnes, pour le bonheur des plantes mais un peu moins des marcheurs férus de beaux points de vue. Tout de même, nous avons eu une belle surprise : en arrivant sur les crêtes, nous ne voyions rien de la mer en contrebas, une vraie ambiance de « fog » écossais (Claire-Lise, ça t’aurait rappelé des souvenirs) jusqu’à ce que les nuages s’allègent nous révélant progressivement les couleurs turquoise des récifs marins alentours.
Vertige garanti ! A refaire absolument un jour de grand beau (on attendant les marcheurs ici !).
Le lendemain, nous avons fait nos deux premières plongées sous-marines sur l’île. Grottes, tunnels, canyons de coraux… l’architecture récifale nous a coupé le souffle ! Nous nous sommes faufilés entre les gorgones géantes et avons joué avec des poissons clowns pas timides pour un sous. On a beau nous en avoir parlé, c’est autre chose de le vivre. Je n’ai malheureusement pas de photos à vous montrer pour l’instant. Je n’avais pas plongé depuis un an et j’ai préféré en profiter pour retrouver mes marques dans cet autre monde.
Les soirées en camping sont toujours synonymes de rencontres et de partages. Autour d’un feu ou à la lumière d’un faré (= tables et bancs abrités par un toit sous lequel se réunissent les campeurs à la tombée de la nuit c’est-à-dire dès 18h30 pour la plus grande joie des moustiques !) on échange nos expériences.
Il s’agit souvent de métropolitains en vadrouille ou installés sur le territoire. Les numéros de téléphones et les adresses s’échangent facilement… l’île est petite et c’est ainsi que nous avons des invitations de passage à Nouméa, Pouembout et Poindimié alors que d’autres sont repartis avec un point de chute à Koumac.
Mention spéciale pour une famille de Haute-Savoie que l’on a croisée : 3 ans de vie et de voyages en mer sur un voilier qu’ils ont vendu il y a quelques mois pour acheter des vélos. Ils entament le tour de la Calédonie et continueront avec la Nouvelle-Zélande et la Tazmanie avant de rentrer en France. Ils sont partis avec leurs deux filles (la plus grande est en 3ème et fait les cours du CNED). Qui a dit qu’on ne pouvait plus faire les mêmes choses une fois qu’on avait des enfants ? Un bel exemple de vie en dehors des sentiers battus. Je suis vraiment admirative ! Pierre aussi (vélo oblige)… je sens qu’il est déjà en train de planifier un futur trip en deux roues.
Et vous, comment allez vous de l’autre côté des océans ? Merci à tous ceux qui nous donnent des nouvelles par mail, Whatsapp ou laissent des commentaires sur le blog ! C’est toujours un plaisir de vous lire. C’est important pour nous d’avoir ce contact régulier alors que nous sommes loin. Une façon modeste de vous dire qu’en fait vous nous manquez beaucoup !
On vous embrasse fort ! Tata !
